Appréciation du séjour

C'est la fin d'une expérience unique et inoubliable.
Un gros merci à Casira et tout spécialement au padre Roger Fortin qui a su orchestrer nos séjours, déplacements et visites à travers cinq pays, avec la doigtée d'un maestro (5 douanes, 5 monnaies différentes, 2 visas, 2 langues et quelques dialectes). Ses nombreux contacts dans tous ces pays visités ont favorisé des accueils chaleureux et des départs émouvants.

Le respect et la complicité des membres du groupe ont créé un climat favorable qui a agrémenté notre aventure.

Merci à vous tous, lecteurs, de nous avoir suivi lors de ce séjour et nous espérons que les informations fournies ont su satisfaire votre curiosité.

De Rio de Janeiro

27 février
Après les steaks et les tangos argentins, nous voila maintenant rendu á Rio. Cet après midi, la visite du Corcovado, une immense statut de Jésus, les bras ouverts, avec une superbe vue sur Rio. C'est le plus haut point de vue sur la ville, on a du prendre un train à engrenages pour se rendre en haut.

28 février
Rio est une ville de 17 millions d'habitants comprenant les banlieux. Ce n'est plus la capitale du Brésil car Brasilia en est devenue en 1960. Rio de Janeiro s'est formée à travers 80 montagnes et collines et 80 kilomètres de plages dont les plus populaires sont Copcabana et Ipanema.
En cette journée nous avons visité le Pão de Açúcar ( Pain de sucre) La montée se fait à bord de 2 téléphériques avec une vue imprenable sur la ville. À une température de 40 degrés, nous avons visité la ville avec un guide, moitié autobus et moitié à pieds. En soirée nous nous sommes rendu en ville pour la parade des 6 meilleures écoles de samba. Le spectacle a commencé à 9 heures pour se terminer à 6 heures du matin. Chaque école comprenait environ 5000 danseurs avec de superbes costumes et à travers eux circulaient des chars allégoriques. Ce fut un spectacle grandiose.

1 mars
Après s'être reposé en avant midi, quelques-uns ont préféré la plage au jardin botanique. En soirée Rose-Alice nous a donné une conférence sur ses 50 dernières années passées dans une des nombreuses favellas ( bidonvilles) Derrière la richesse des grands hotels de Rio, on retrouve une grande pauvreté et beaucoup de violence dûe au commerce de la drogue.

2 mars
Journée de plage à Copacabana et magasinage pour ceux qui leur reste des réales (monnaie du Brésil) avant le retour de la plupart des participants.

wow wow Les chutes d'Iguazu, vues du Brésil et de l'Argentine

Après avoir visité les Chutes d'Iguazu du coté brésilien hier, c'est du coté argentin que nous les avons visitées aujourd'hui. Nous avons parcouru des sentiers dans une forêt sub-tropicale, avec des vues superbes sur les chutes. Par la suite, une ballade aux pieds des chutes en zodiac nous a fait prendre une bonne douche. La cuisine en Argentine est renommée pour ses steaks, c'est donc dans un restaurant que nous allons terminer notre voyage en Argentine. Ce soir, nous retournons au Brésil et demain matin, nous prendrons l'avion pour Rio.

Parlons un peu du Paraguay

Les premiers peuples étaient des Guaranis. La langue maternelle et la monnaie du pays portent aujourd'hui leurs noms. Le pays a subi 2 guerres mondiales sanglantes, guerres civiles et plusieurs conflits politiques pour des motifs territoriaux. Ils ont ainsi perdu l'accès à la mer. Ils viennent à peine de se sortir d'un régime de dictature.

Aujourd'hui il en ressort un peuple valeureux, aimable et pauvre; dû au manque de connaissances car seulement 50% finissent leur primaire. Leur plus grande richesse naturelle est l'eau et la terre fertile. La condition féminine est en pleine èvolution.




Vendredi, 20 février

Nous avons visité la capitale du Paraguay, Asuncion. Nous avons fait la rencontre d'une infirmière québéçoise, Madeleine Genest, qui demeure ici depuis 35 ans. Elle a fondé une école d'infirmières, à partir de dons qu'elle a reçu du Québec dont des ordis que nous avons envoyés et qui fonctionnent toujours. Cette année elle a accueilli au delà de 800 étudiants en technique, spécialitée et maìtrise dans le domaine de la santé. Elle sera une des candidates pour le méritas FLORENCE NIGHTINGALE ( fondatrice des soins inf.) au Québec, à surveiller...
P.S.: mon bras n'a pas de tatouage, c'est le projecteur qui reflète dessus.

Au Paraguay

Nous voilà maintenant au Paraguay. Arrivés à Coronel Oviedo vers 22h15. l autobus doit nous laisser au début du chemin de terre pour se rendre au Séminaire parce que le chemin a été défoncé par un orage de deux heures la veille. Des camions viennent nous chercher pour amener les bagages et nous mêmes au Séminaire... où nous allons habiter! Nous apprenons que nous allons camper dans deux grands dortoirs de 22 et de 13 personnes. Il sera difficile de mettre le blog à jour car nous devons nous rendre au village qui est à 6 Km pour avoir accès à internet . Pour ce qui est de notre travail, il consiste à peindre le séminaire et construire une cuisine . On débute töt le matin , une sieste sur l'heure du diner et on recommence jusqu'a 16h00 environ. La température est belle, entre 30 et 40 degres celcius, ce qui nous permet de manger presque toujours dehors, mais à l'ombre, parce que le soleil est brulant. En soirée, une tournée Internet est organisée pour une quinzaine de bénévoles pour aller à la ville dans 2 boîtes de pick up ouvertes! Il faut réserver les transports puis réserver les Internet avant de partir autrement on risque d être décus... Les travaux avancent bien, la chapelle est peinturée et nous en sommes à l'extérieur, les poutres, solivaux, portes et fenetres. Ici, tout coute tres cher, une crème glacée 6000 guaranies ( $1.25 canadien) pas facile de s'y retrouver. Je me promene avec 400,000 guaranies dans mes poches. On se sent riche. Vendredi sera une journée de visite de la capitale Asuncion.

Entre deux chantiers

Bonjour a tous,
Dans les Andes ce n'est pas les tempêtes de neige qui bloquent les routes mais les glissements de terrain suite aux pluies. Nous avons été immobilisé pendant trois heures afin que l'on dégage la route nous conduisant à Lima. Un autobus a été enlisé dans la coulée de boue pendant trois jours. Des hommes en vidait le contenu de terre à la pelle.

Cusco
Vol de Lima à Cusco. Sur des fondations anciennes de pierres parfaitement ajustées s'élèvent d'imposantes églises et d'élégantes maisons coloniales. C'est l'une des plus belles citées culturelles et artistiques de l'Amérique latine qui se situe à 3400 mètres d'altitude, ce qui a été un peu difficile d'adaptation.

La vallée sacrée
On traverse villes et villages, entre les hauts sommets, la pleine déploie une harmonie de tons allant du rouge de l'argile au vert des prairies et des cultures. Dans cette vallée, on y retrouve les plus beaux vestiges du passé Inca.


Agua calienté,
Cette ville a quelque chose de totalement dépaysant et d'irréel. Même pas de route pour s'y rendre , on doit prendre le train. On se retrouve dans une forêt tropicale, entourée de hautes montagnes avec une rivière déchênée. ( on se croierait presqu'au paradis.)


Machu Pichu ( La cité perdue)


Par un escalier de 78 marches, en haute altitude, on accède au sommet à 6 heures du matin. On est alors saisie par le délicat mariage de la sauvage beauté de la nature et de la savante maitrise de l'homme. Sentiment qu'aucune photo, qu'aucun commentaire ne peut traduire, sentiment de participer à une aventure qui fait de ce site l'un des plus étrangement beau de la planète. C'est pour cette raison qu'il fait maintenant partie d'une des plus belles merveilles du monde.

Puno
7 heures d'autobus pour s'y rendre. En route, au milieu de nulle part, petit problème mécanique, mais tout est renté dans l'ordre et vingt minutes plus tard après que j'ai remplacé une courroie usagée, nous étions de nouveau en route.

Lac Titicaca.
Lac navigable le plus haut au monde. 41 iles dont l'ile d'Amatani où nous avons fait une escale pour diner. Il y a aussi beaucoup d'iles flottantes faites de roseaux, amarrées à des piquets, leur évitant la dérive. Ce fut une agréable ballade par une journée ensoleillée.



La Bolivie,
C'est à pied que nous avons traversé la frontière. C'est le pays le plus pauvre de l'amérique latine. La capital économique et commerciale est La Paz mais pour les boliviens c'est Sucre. Nous voilà maintenant à la plus haute altitude, au delà de 4000 mètres. Le jour, lorsque le soleil est présent, il vaut mieux avoir une bonne crème solaire, un chapeau et des lunettes de soleil mais la nuit venue, un bon chandail de laine d'alpaca ou un blouson est très apprécié. Nous avons été chaleureusement accueillis à l'hotel Estella Anda. Nous avons visité une coopérative fondée par des femmes indigènes à la ville voisine de La Paz, à Alto. Ce sont des femmes courageuses qui ont décidé de s'en sortir en vendant des produits artisanals faits principalement de laine d'alpaca, à travers le monde. Beaucoup de membres du groupe en ont profité pour faire quelques achats. La ville d'Alto est très pauvre avec une moyenne d'âge de 16 ans et est en pleine expansion.

La fin des chantiers a Ayacucho

Les coopérants y mettent tout leur coeur afin que le but fixé en arrivant soit atteint, soit préparer et couler le plancher de ciment au centre de santé ainsi que le plancher du deuxième étage du centre de formation. Ce n'est pas une bétonnière qui a fait le travail, nous y allons avec nos pelles, chaudières, brouettes ainsi qu'un petit mélangeur pour nous faciliter la tache.

L'objectif atteint, une cérémonie d'inauguration à eu lieu sur le site

avec bénédiction du padré. Les deux ainés du groupe, Lise et Réal, ont eu l'honneur d'être les parrains du centre . Demain se termine notre séjour à Ayacucho et dimanche, le grand départ pour Lima. Merci à la famille Fernandez de nous avoir accueuillie dans leur demeure.

La vida à Ayacucho

Nous sommes installés dans la famille Fernandez qui possède une très grande demeure sur trois étages dont la toit sert de salle à manger et de séchoir à linge. Notre cartier est celui d'artisans, sculpteurs , potiers ou tisserans. Leur sport favori est le football (soccer au Québec).

La boisson alcoolisée du pays, préférée des Québecois,

est le pisco sour suivie de la bière ( de la grosse seulement)

Quesqueña.

Les rues sont envahies de Touc touc ( moto-taxis à trois roues) . Elles ne sont pas très écologiques mais économiques ( 0.40 pour aller au centre ville). Au centre ville , beaucoup de magasins et marchés font le bonheur de tous pour les après midis libres.

La nuit tombée, les chiens que l'on retrouve en abondance dans toute la ville viennent combler le silence et quand arrivent les petites heures du matin, les coqs s'unissent au concert pour que l'on oublie pas qu'un nouveau jour va bientôt se lever.

Le chantier d'Ayacucho

Cette semaine a débuté le travail au chantier, après une montée abrupte d'une vingtaine de minutes à pied. Le travail consiste à construire un centre communautaire qui accueillera des adolescents de milieux défavorisés pour leur offrir de l'accompagnement scolaire, une formation civique, la possibilité d'apprentissage de métiers et la production d'artisanat comme source de financement pour les activités.

Pendant que certains travaillaient à monter le plancher du deuxième étage , d'autres transportaient les matériaux et déplaçaient des amas de terre. Une chaine humaine de 25 personnes sur une longueur d'environ 80 pieds a été formée pour transporter des briques (1800) . Chacun y va de ses capacités pour faire progresser le chantier. Le travail s'effectue de 7h30 à 13h . Puis au retour à la maison; douche, dîner, repos, internet, lecture ou magasinage.

Ayacucho

Cet après-midi, nous avons visité La casa Hogar Los Gorriones où on pouvait lire sur l' édifice à l'entrée Regarde comme je te tiens gravé dans la paume de mes mains.

Parler de cet endroit est très difficile car les enfants et les íntervenants vivent dans des conditions difficiles, attendant pour survivre, la générosité des gens.

C'est une maison qui accueille une trentaine d'enfants abandonnés et démunis autant physiquement que mentalement. On leur a offert des valises de cadeaux (toutous, vêtements, jouets et des dons en argent. Nous avons été récompensés par leur sourire, leur affection et leurs chants.

On y a retrouvé le sens du partage et du don de soi de ceux qui y travaillent pour la plupart, bénévolement. C'est une belle leçon de vie.

Cordilliere des Andes et Ayacucho

Quel spectacle splendide que de faire l'ascension des montagnes pour Ayacucho. Pendant que l'air se faisait de plus en plus rare, les troupeaux de lamas et d alpacas se faisaient de plus en plus nombreux. Quant a l'acclimatation pour monter jusqu a 4746 mètres d altitude, l'organisme de quelques personnes a un peu souffert de ces changements brutaux mais avec une pillule,une petite granule,une injection, une infusion et un mate de coca y a rien de mieux pour nous r'mttre sur le piton.

A notre arrivée a Ayacucho, nous avons été accueillis par une ONG Solidaridad Mundial para el Desarrollo Social (SOMDES) avec des fleurs, fanfare, petards et jeunes filles costumées pour nous faire danser. Des affiches de (Bienvenue nos amis du Canada) nous ont touché profondement. Nous commencons nos deux semaines de travail demain.

Lignes de Nasca

Aujourd'hui le 16 janvier, nous nous sommes rendus a Nasca. C est là qu'en plein désert ont été tracées des lignes surnaturelles parce qu'elles sont encore une des enigmes majeures de notre temps. Elles se présentent sous formes d araignées,singes, lézards, colibris et autres et ne sont visibles que du ciel. A bord d'un cesna, nous avons pu les découvrir.

La cote sud (Paracas, Nasca)

On roule sur la panamerica entre, à gauche, la mer et à droite, le désert. C'est a Paracas que l'on a découvert les iles Ballestas. Paradis d'une multitude d'oiseaux,lions de mer, pingouins, pelicans cormorans,mouettes et autres qui produisent le guano et qui est vendu comme engrais fertilisant . A bord du bateau, on croise une étrange figure gravée dans le sable sur une des iles et qui ne disparait jamais, c'est un chandelier dont la présence et l origine demeurent encore mystérieuses. Impossible de l'effacer, il revient toujours. Par la suite nous nous dirigeons vers Nasca.

Et c;est parti

Apres 24 heures de voyage, nous sommes présentement a l'hotel Torreblanca de Lima. Cette ville est surnommée ville grise à cause des problèmes de pollution. De novembre à avril la température oscille entre 16 la nuit et 23 degrés Celcius. C'est une ville sans pluie. Les gens sont très sympatiques. Aujourd'hui est dédié au repos, visite du district de Miraflores et un bon souper au resto aux mets du pays.

Un peu d'infos sur le Pérou.

Le Pérou est un pays spectaculaire par la diversité de ses paysages. On y retrouve la Cordillère des Andes, de nombreux volcans, la forêt amazonienne et le désert côtier. Le climat est à l’image de la géographie naturelle du pays : varié.

Le Pérou s’enorgueillit aussi d’un riche héritage culturel de la civilisation des incas dont le plus convoité est le Machu Pichu. De tout temps, le Pérou a été considéré comme un pays minier. C’est de cette richesse en minerai que vient l’expression « C’est le Pérou ».

Un péruvien sur deux est d’origine indienne (incas). Ils vivent dans les montagnes et sont malgré les richesses du pays les moins nantis de la société. L’autre moitié est de descendants espagnols ou métis; ils vivent pour la plupart dans la capitale de Lima ou domine l’économie fondée sur l’industrialisation, l’urbanisation et l’informatique ; donc la richesse.

Sans doute vous avez deviné que la majeure partie de notre voyage au Pérou aura lieu en montagne avec les incas, dont le salaire mensuel moyen par habitant est de $100, alors plus de la moitié ne mange pas à leur fin.

Nous travaillerons 12 jours dans la ville d’Ayacucho : 35,000 habitants , à 2700 mètres d’altitude, climat tempéré variant beaucoup entre le jour et la nuit (de 10 à 20 degrés). Nous terminerons un projet de construction d’un centre de formation pour les jeunes défavorisés.


Références : Le petit futé PÉROU 2006-2007