vendredi 30 janvier 2009

La fin des chantiers a Ayacucho


Les coopérants y mettent tout leur coeur afin que le but fixé en arrivant soit atteint, soit préparer et couler le plancher de ciment au centre de santé ainsi que le plancher du deuxième étage du centre de formation. Ce n'est pas une bétonnière qui a fait le travail, nous y allons avec nos pelles, chaudières, brouettes ainsi qu'un petit mélangeur pour nous faciliter la tache.

L'objectif atteint, une cérémonie d'inauguration à eu lieu sur le site
avec bénédiction du padré. Les deux ainés du groupe, Lise et Réal, ont eu l'honneur d'être les parrains du centre . Demain se termine notre séjour à Ayacucho et dimanche, le grand départ pour Lima. Merci à la famille Fernandez de nous avoir accueuillie dans leur demeure.


lundi 26 janvier 2009

La vida à Ayacucho



Nous sommes installés dans la famille Fernandez qui possède une très grande demeure sur trois étages dont la toit sert de salle à manger et de séchoir à linge. Notre cartier est celui d'artisans, sculpteurs , potiers ou tisserans. Leur sport favori est le football (soccer au Québec).

La boisson alcoolisée du pays, préférée des Québecois,
est le pisco sour suivie de la bière ( de la grosse seulement)
Quesqueña.

Les rues sont envahies de Touc touc ( moto-taxis à trois roues) . Elles ne sont pas très écologiques mais économiques ( 0.40 pour aller au centre ville). Au centre ville , beaucoup de magasins et marchés font le bonheur de tous pour les après midis libres.
La nuit tombée, les chiens que l'on retrouve en abondance dans toute la ville viennent combler le silence et quand arrivent les petites heures du matin, les coqs s'unissent au concert pour que l'on oublie pas qu'un nouveau jour va bientôt se lever.

lundi 19 janvier 2009

Le chantier d'Ayacucho


Cette semaine a débuté le travail au chantier, après une montée abrupte d'une vingtaine de minutes à pied. Le travail consiste à construire un centre communautaire qui accueillera des adolescents de milieux défavorisés pour leur offrir de l'accompagnement scolaire, une formation civique, la possibilité d'apprentissage de métiers et la production d'artisanat comme source de financement pour les activités.

Pendant que certains travaillaient à monter le plancher du deuxième étage , d'autres transportaient les matériaux et déplaçaient des amas de terre. Une chaine humaine de 25 personnes sur une longueur d'environ 80 pieds a été formée pour transporter des briques (1800) . Chacun y va de ses capacités pour faire progresser le chantier. Le travail s'effectue de 7h30 à 13h . Puis au retour à la maison; douche, dîner, repos, internet, lecture ou magasinage.

dimanche 18 janvier 2009

Ayacucho


Cet après-midi, nous avons visité La casa Hogar Los Gorriones où on pouvait lire sur l' édifice à l'entrée Regarde comme je te tiens gravé dans la paume de mes mains.
Parler de cet endroit est très difficile car les enfants et les íntervenants vivent dans des conditions difficiles, attendant pour survivre, la générosité des gens.

C'est une maison qui accueille une trentaine d'enfants abandonnés et démunis autant physiquement que mentalement. On leur a offert des valises de cadeaux (toutous, vêtements, jouets et des dons en argent. Nous avons été récompensés par leur sourire, leur affection et leurs chants.

On y a retrouvé le sens du partage et du don de soi de ceux qui y travaillent pour la plupart, bénévolement. C'est une belle leçon de vie.

Cordilliere des Andes et Ayacucho


Quel spectacle splendide que de faire l'ascension des montagnes pour Ayacucho. Pendant que l'air se faisait de plus en plus rare, les troupeaux de lamas et d alpacas se faisaient de plus en plus nombreux. Quant a l'acclimatation pour monter jusqu a 4746 mètres d altitude, l'organisme de quelques personnes a un peu souffert de ces changements brutaux mais avec une pillule,une petite granule,une injection, une infusion et un mate de coca y a rien de mieux pour nous r'mttre sur le piton.

A notre arrivée a Ayacucho, nous avons été accueillis par une ONG Solidaridad Mundial para el Desarrollo Social (SOMDES) avec des fleurs, fanfare, petards et jeunes filles costumées pour nous faire danser. Des affiches de (Bienvenue nos amis du Canada) nous ont touché profondement. Nous commencons nos deux semaines de travail demain.

Lignes de Nasca


Aujourd'hui le 16 janvier, nous nous sommes rendus a Nasca. C est là qu'en plein désert ont été tracées des lignes surnaturelles parce qu'elles sont encore une des enigmes majeures de notre temps. Elles se présentent sous formes d araignées,singes, lézards, colibris et autres et ne sont visibles que du ciel. A bord d'un cesna, nous avons pu les découvrir.

vendredi 16 janvier 2009

La cote sud (Paracas, Nasca)





On roule sur la panamerica entre, à gauche, la mer et à droite, le désert. C'est a Paracas que l'on a découvert les iles Ballestas. Paradis d'une multitude d'oiseaux,lions de mer, pingouins, pelicans cormorans,mouettes et autres qui produisent le guano et qui est vendu comme engrais fertilisant . A bord du bateau, on croise une étrange figure gravée dans le sable sur une des iles et qui ne disparait jamais, c'est un chandelier dont la présence et l origine demeurent encore mystérieuses. Impossible de l'effacer, il revient toujours. Par la suite nous nous dirigeons vers Nasca.

lundi 12 janvier 2009

Et c;est parti


Apres 24 heures de voyage, nous sommes présentement a l'hotel Torreblanca de Lima. Cette ville est surnommée ville grise à cause des problèmes de pollution. De novembre à avril la température oscille entre 16 la nuit et 23 degrés Celcius. C'est une ville sans pluie. Les gens sont très sympatiques. Aujourd'hui est dédié au repos, visite du district de Miraflores et un bon souper au resto aux mets du pays.

mercredi 7 janvier 2009

Un peu d'infos sur le Pérou.

Le Pérou est un pays spectaculaire par la diversité de ses paysages. On y retrouve la Cordillère des Andes, de nombreux volcans, la forêt amazonienne et le désert côtier. Le climat est à l’image de la géographie naturelle du pays : varié.

Le Pérou s’enorgueillit aussi d’un riche héritage culturel de la civilisation des incas dont le plus convoité est le Machu Pichu. De tout temps, le Pérou a été considéré comme un pays minier. C’est de cette richesse en minerai que vient l’expression « C’est le Pérou ».

Un péruvien sur deux est d’origine indienne (incas). Ils vivent dans les montagnes et sont malgré les richesses du pays les moins nantis de la société. L’autre moitié est de descendants espagnols ou métis; ils vivent pour la plupart dans la capitale de Lima ou domine l’économie fondée sur l’industrialisation, l’urbanisation et l’informatique ; donc la richesse.

Sans doute vous avez deviné que la majeure partie de notre voyage au Pérou aura lieu en montagne avec les incas, dont le salaire mensuel moyen par habitant est de $100, alors plus de la moitié ne mange pas à leur fin.

Nous travaillerons 12 jours dans la ville d’Ayacucho : 35,000 habitants , à 2700 mètres d’altitude, climat tempéré variant beaucoup entre le jour et la nuit (de 10 à 20 degrés). Nous terminerons un projet de construction d’un centre de formation pour les jeunes défavorisés.


Références : Le petit futé PÉROU 2006-2007