Les ordinateurs

Qu'est-il arrivé aux ordinateurs que nous avions récupérés

de la commission scolaire de La Capitale?

Nous avons remonté 15 ordinateurs portables en anglais dans le sous-sol, puis ils ont été acheminés au Cambodge dans les valises de coopérants et distribués dans un orphelinat et différentes écoles de la région de Siem Reap qui est à 8 heures de route de Phnom Penh où nous nous trouvons.

Le responsable de l'orphelinat nous a envoyé des photos et commenté ceci: "Nous n'avions encore jamais eu un tel intérêt pour des choses remises à l'orphelinat..
 Les enfants Reaksa et Sanbath ont été ravis de ce don...." Ce fut pour nous la récompense pour le travail accompli.

Les autres ordinateurs reçus ont été envoyés par container au Paraguay.

L'envers de la médaille.

Le Cambodge garde aujourd'hui un fort taux de pauvreté surtout en région même s'il est en recul de 34% en 2008 à 17.7% en 2012, ceux- ci vivent encore sous le seuil de la pauvreté. Malgré une certaine croissance économique, il reste en effet un pays marqué par de profondes inégalités et de corruption. En fin de semaine nous avons sillonné la ville et avons pu constater qu'il existe en effet de très grandes richesses. C'est un peu choquant de voir cette richesse côtoyer de si près la pauvreté. Voici quelques photos qui en témoignent

TV 84 pces en 3D
centre commercial  de grande envergure AEON 
Ouvert en juin 2014

Très chic Hôtel SOKHA *****
Ouvert en décembre 2014

Grues érigeant les édifices dans un brouillard de pollution

Les grattes-ciel au milieu de la ville

La tour VATTANAC, le plus haut bâtiment à bureaux
et centre commercial haut de gamme de la ville.
Ouvert lui aussi en 2014.

Pour conclure, Phnom Penh à la fièvre de la construction ouvre de grandes perspectives pour la ville. Il nous reste qu'à espérer que ceux qui vivent sous le seuil de la pauvreté y trouvent leur compte.

Les US,coutumes et religions.

La culture cambodgienne est faite de pudeur, de politesse, de sourire et de faire bonne figure en présence de son interlocuteur; même s'ils n'ont rien compris, ils vont vous répondre si,si. On dit aussi qu' ils sont nonchalents.
Ici on ne se serre pas la main et on s'embrasse encore moins. On ne voit pas non plus les gens se tenir par la main. La forme de salut traditionnelle consiste à joindre les mains et à incliner légèrement la tête.
Ils portent habituellement le pantalon et la chemise manches longues. Avant de pénétrer dans un lieu sacré, il convient de retirer ses chaussures et d'être vêtu de façon discrète et respectueuse.
Dans les marchés, il est courant de marchander pour ses achats.
La religion officielle est le bouddhisme. La pagode joue un rôle central dans leur vie et de nombreux jeunes hommes se font moines pendant une courte période de leur vie. La quête des moines pour obtenir leurs nourritures fait partie des scènes de la vie quotidienne.
Les cambodgiens pratiquent le culte des esprits. Ce culte est supposé entretenir des liens de communication entre les vivants et les morts et pour ce faire, dans de nombreuses demeures miniatures (petits hôtels) érigées un peu partout à l'intérieur ou à l'extérieur des maisons, restaurants et même des magasins, les gens font brûler de l'encen, déposent de la nourriture, breuvage  et fleurs. Ils invoquent ainsi les esprits en leur faisant des offrandes. Ceux-ci leur assurent en retour la sécurité, la chance et le bonheur. Mais ce culte a tendance à disparaître avec les nouvelles générations

Fin de semaine à Sihanoukville

Sihanoukville est une station balnéaire située à 5 hres de route au sud ouest de la capitale dans le golfe de la Thaïlande. Nous étions 22 québécois dans une minibus privée pour s'y rendre. Le sable était très fin  et l'eau de la mer bonne pour la baignade. Nous avons souper au bord de la mer les deux pieds dans le sable sous des lanternes chinoises devant un beau coucher de soleil. Les fruits de mer étaient succulents et l'ambiance hors du commun. Nous y avons passé trois belles journées énergisantes et sommes maintenant près pour notre deuxième semaine de travail.

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Allez! au travail.

Après une semaine d'adaptation à la nourriture, la circulation, la pollution, les façons de faire des gens d'ici ainsi que l'adaptation au groupe de québécois qui partage notre quotidien, nous voilà maintenant à l'oeuvre dans nos chantiers respectifs.
Après avoir fait un bon grattage, sablage et nettoyage des murs du corridor des dortoirs, nous les avons repeints. Puis durant la semaine, l'équipe s'est divisée en deux, car tout le câblage du système électrique des deux bâtiments de l'orphelinat doit être refait à neuf; c'est la priorité de notre mandat. Nous avons une équipe SUPER. Le travail s'accomplit dans le respect de chacun et la bonne humeur est au rendez-vous. Le BOSS (Gaston) est flexible et attentif à nos besoins.
Chaque jour nous côtoyons les enfants avec leurs beaux sourires. On essaie bien de communiquer, mais malheureusement personne n'a appris le Khmer avant de partir, alors on gesticule.
Les journées passent tellement vite, déjà une semaine d'envolée, et puis en fin de semaine nous partirons trois jours sur le bord de la mer à Sihanoukville; c'est pas trop difficile le bénévolat jusqu'à maintenant...
On entend parler que la grippe est mauvaise au Québec de ce temps-ci, alors prenez bien soin de vous et on vous reparle la semaine prochaine.

Phnom Penh, la capitale.

De jour en jour nous prenons le rythme du pays et nous nous ajustons au décalage horaire. Depuis notre arrivée, nous avons fait une petite excursion sur le fleuve TONLÉ SAP qui se déverse dans le grand fleuve MÉKONG à Phnom Penh. Puis lors d'une ballade sur le Riverside qui longe ce fleuve nous avons pu observer la fin d'une cérémonie chez les moines dans une pagode. Chaque jour entre les réunions, nous parcourons les rues de la ville à pieds ou en tuk tuk à la découverte de cette ville où vivent 1,500,000 de Phnompenhois. Nous avons visité notre chantier à l'orphelinat et sommes prêts à débuter les travaux lundi matin. Notre engagement est de 25 hres  de travail par semaine, alors nous avons convenu en groupe de travailler 4 jours par semaine de 7 hre à 13 hre pour ainsi nous permettre des sorties de trois jours les fins de semaine.

RIVERSIDE, endroit plaisant pour se balader.

Moines lors d'une cérémonie dans la pagode

Maisons flottantes sur le fleuve Mékong

Phnom Penh au soleil couchant vue du bateau 

Sousaday (bonjour) Cambodge, nous revoilà!

Après 23 hres sur trois vols, 12 hres d'attente dans les aéroports, ajoutez à celà 12 hres de décalage, nous voilà enfin à Phnom Penh, la capitale, deux jours plus tard.

Nous aurons cinq jours pour récupérer et assister à quelques réunions
 avant le début des travaux lundi matin.

Pour ceux qui n'ont pas lu les articles du blog l'hiver dernier,
 voici un bref résumé du Cambodge.

Ce pays est maintenant bien engagé sur le chemin de la paix car au fil des années ils ont vu disparaître les Khmers rouges, s'apaiser les tensions nées de 30 ans de conflit et un peuple tout entier revenir à la vie et heureux de renouer avec le reste du monde. Alors bienvenue avec nous au Cambodge!

L'objectif de notre projet cette année tout comme l'an dernier sera de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des enfants démunis vivant dans un orphelinat, en entretenant et rénovant les dortoirs et autres installations de deux bâtiments.Nous sommes en tout dix-neuf québécois divisés en deux équipes et Gaston sera le chef d'équipe de l'une d'elles.

GGP Hôtel

 Nous logeons à l'hôtel GGP, même endroit que l'an passé qui est à une douzaine de minutes à pieds de notre travail, dans des chambres confortables de deux avec eau chaude, air climatisé, télé avec câble, frigo et connection wifi. C'est le grand luxe ici au Cambodge! Quant aux repas, nous les prenons dans les restaurants de notre choix aux alentours.
La température moyenne oscille entre 31 degrés le jour et 23 la nuit.