La violence

Nous avons assisté cette semaine à une conférence sur la violence sexuelle, physique et psycologique avec les femmes monoparentales. Nous avons été très émus par certains témoignages visant  l'importance de fournir de l'information et de l'éducation aux communautés surtout les plus défavorisées, pour ainsi prévenir la violence qui se perpétue de génération en génération. Tous étaient unanimes å dire qu'ils voulaient laisser à leurs enfants un modèle  d'amour, de respect et de patience.

Voici le portrait d'une dame monoparentale depuis 15 ans, dans la jeune trentaine avec deux enfants de 16 et 18 ans. Ėtant la plus vieille d'une famille de 6 enfants de trois pères différents, elle se dit la maman de ses frères, soeurs, neveux et nièces parce que sa mère est décėdée il y a 5 ans d'une maladie transmise sexuellement. Elle gagne $75  par semaine pour 40 h de travail et doit faire 1 h d'autobus pour se rendre au travail. Elle se dit délaissée de son père qui s'est remis en couple avec une autre femme avec qui il a eu un autre enfant il y a 4 ans.

Il y a d'autres cas similaires å Pascuales et un peu partout dans le pays. FEE, fondation des enfants de l'Équateur, a pour mission de venir en aide å ces femmes ainsi qu'à leurs enfants. Quant à nous, bénévoles de casira, nous travaillons avec elle afin qu'elle puisse réaliser leur mission.