jeudi 25 février 2010

L'envers du décor

Depuis quelques semaines, nous demeurons dans un quartier aisé de la ville, de plus nous logeons dans la résidence secondaire (avec air climatisé) d'une famille qui possède une partie des commerces de la ville et qui emploie environ 30 personnes à un salaire moyen de $70.00 par semaine. Mais Itacurubi a une toute autre réalité.



Nous avons visité un chantier où quelques québecois travaillent à la construction d'une toilette pour une famille dont le père est diabétique et qui ne peut se payer des médicaments donc, par conséquence, les 2 jambes ont été amputées et il a aussi perdu la vue. Il doit ramper sur les fesses pour se déplacer sur un plancher de terre battue, souvent boueuse après la pluie. Ceci est un exemple parmi tant d'autres. La misère se voit partout autour de nous. Pas de BS ni d'assurance chômage. Ils se débrouillent comme ils peuvent, mais parfois c'est décourageant et pour oublier leur misère, souvent ils sombrent dans l'alcool.



La plupart des gens qui ont acheté un ordi ont dû économiser pendant plusieurs mois afin d'y arriver. Quant aux autres plus démunis, ils auront la possibilité d'utiliser les ordis qui ont été donnés dans les écoles et collèges. Les gens ont la certitude que la seule façon d'avoir un avenir meilleur pour leurs enfants passe par l'éducation. Nous espérons que notre projet contribuera un peu à réaliser leur rêve.




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